Recruter et manager les divas de l'IA, un casse-tête pour les DRH
Les entreprises s'arrachent les profils spécialisés dans l'intelligence artificielle, de la petite start-up au géant de la tech. Une tension qui donne du fil à retordre aux DRH pour les chasser mais aussi les retenir.
Article très pertinent paru dans Les Echos sur la complexité du recrutement des profils spécialisés dans l'IA, notamment des ingénieurs en "machine learning" que tout le monde s'arrache, et dont le salaire médian en France avoisine les 73k€.
Les startups, qui n'ont pas les moyens des géants de la Tech doivent donc trouver d'autres arguments pour attirer et retenir leurs data scientists, dans un secteur de plus en plus concurrentiel depuis la démocratisation de chatGPT.
« La France est en avance sur le sujet, avec une scène de l'IA dont elle n'a pas à rougir », remarque Anshul Bhalla, DRH de Stellia, une start-up spécialisée dans l'IA et l'éducation, qui compte une petite trentaine de salariés. Il explique que chez Stellia les équipes bénéficient d'avantages comme le full télétravail, et évoluent "dans un esprit familial".Les collaborateurs sont responsabilisés et jouissent d'une "grande autonomie et flexibilité" dans leur travail. En témoigne le cas récent "d'un data scientist parti 1 mois en télétravail en Afrique du Sud pour enchaîner avec l'Argentine".
Anshul évoque également un accompagnement au plus près de ses salariés dont l'enjeu d'intégration avec le reste l'équipe reste un élément clef, car ce sont parfois des profils qui peuvent être plus introvertis et fermés socialement.
« Avant la démocratisation de ChatGPT, les profils dans l'intelligence artificielle étaient encore assez disponibles et les salaires alignés d'une entreprise à l'autre. Désormais, le secteur prend une autre ampleur, la difficulté a changé de camp et les salaires ont explosé ! »
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